Pour combattre les injustices,
Il faut comprendre leurs origines et leur évolution
Sorcières, infanticides, prostituées, criminelles, religieuses, corps, sexe, sexualité, amour, mort, vieillesse, violences...
Violences conjugales et féminicides
L’idée que La femme doit obéissance à son mari est une notion fort ancienne. Mais si l’épouse désobéissait ? Comment la ramener sur le droit chemin ? Dès le 12e siècle, les Coutumiers de certaines provinces d’Europe et de France reconnaissent un droit réservé aux maris : celui de corriger leurs femmes « jusqu'à effusion de sang » et ce « sans que nul ne puisse y mettre obstacle ». Au 16e siècle, les lois royales ne reprirent pas le droit de correction sans pour autant l’interdire. La justice répugna longtemps à se mêler des querelles au sein des couples. En 1825, elle consentit à faire entrer les violences conjugales dans le droit. Le vrai changement survint à la fin du 20e siècle, non sans difficulté. Il fallut donc des siècles à la justice et à la société pour accepter de criminaliser les violences conjugales.
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…), aux étudiant.e.s, professeur.e.s, éducateurs, éducatrices, etc...
Interpeller sur les violences conjugales qui restent en France une réalité : une femme meurt tous les 2 jours sous les coups de son compagnon. Définir le terme féminicide. Comprendre l’histoire du fait pour mieux le déconstruire.
Les actes de soumission imposés aux femmes
Comment appréhender les raisons des inégalités entre les femmes et les hommes. A partir de la perception du féminin de l’Antiquité à nos jours et à travers les actes de soumission imposés aux femmes par la société, la formation propose de comprendre les raisons de la tolérance envers les ségrégations et le refus de les voir accéder à la sphère publique. Pourquoi la République qui prône l’égalité et la liberté résiste à appliquer ces principes au féminin ?
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…).
Démontrer l’instauration de l’idée de l’infériorité des femmes dans les mentalités afin de contrer cette erreur d’interprétation longtemps admise par la société.
A travers les siècles
L’infanticide, un crime féminin ?
Si l’infanticide apparaît comme le plus atroce des crimes, avant de juger, il faut découvrir la personnalité de ces mères, les mentalités et le poids de la morale d’autrefois. Les mères infanticides étaient souvent célibataires, des employées séduites ou forcées par le maître de maison. Refuser c’était perdre sa place, être enceinte était tout aussi risqué pour ces victimes de la domination masculine. Suite aux réflexions des philosophes des Lumières, les mentalités évoluèrent en posant la question du rôle du géniteur! Le 19e siècle admit des circonstances atténuantes. L’infanticide n’a pas disparu ; il s’est raréfié, en raison de la contraception, de l’IVG, d’un allégement de la morale puritaine, d’où la stupeur générale quand un cas est avéré.
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…), aux lycéen.ne.s, étudiant.e.s, professeur.e.s, éducateurs, éducatrices, etc..
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…).
Interpeller sur un acte difficilement pensable par notre société, comprendre l’évolution des mentalités et appréhender les violences faites aux femmes à partir d’un crime généré par le mépris de la société. Cette formation traite le sujet uniquement au niveau historique.
La perception des violences sexuelles faites aux femmes
Les violences sexuelles sur les femmes sont attestées de l’Antiquité à nos jours. Réprimées par la loi, elles ont souvent été tolérées par la société pour diverses raisons. Les femmes violentées n’ont jamais été entendues et défendues comme elles le méritaient. Elles furent souvent accusées de complicité ou de l’avoir « bien cherché ». Comment expliquer cette permanence ? Comment susciter une véritable condamnation de ces violences ?
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…).
Témoigner de la permanence des violences physiques et sexuelles faites aux femmes et expliquer les difficultés pour les avouer et les faire condamner.
Au feu les sorcières et sorciers !
Si la répression de la sorcellerie a majoritairement provoqué la mort de femmes innocentes du 15e au 17e siècle, elle débuta par la condamnation de coupables des deux sexes. Des hommes et des femmes furent faussement accusés par peur, rancœur, méchanceté et ignorance. La féminisation survint surtout suite à la publication du Malleus maleficarum (Marteau des sorcières) en 1486. Les juges reprirent tous les stéréotypes de la dangerosité et de l’infériorité des femmes et justifièrent leur mort dans les flammes.
Cette formation tout public s’adresse aux personnels soignants, aux personnels de la police, aux assistants sociaux et au monde associatif, (IFSI, CIDFF, etc…), aux lycéen.ne.s, étudiant.e.s, professeur.e.s, éducateurs, éducatrices, etc..
Témoigner du danger de répandre des croyances non avérées et véhiculées par la peur, les comparer aux fakes news actuelles pour en mesurer les impacts négatifs. Réfléchir à l’évolution de la perception du féminin.